« Ce sera le petit carnet de nuit. » C'est par ces mots que Marie de Saint-Jean, fondatrice de los angeles congrégation des Dominicaines missionnaires des campagnes, begin, en 1938, ce carnet réservé aux pensées nées de sa prière nocturne : lumineuses pensées surgissant des ténèbres de l'insomnie. los angeles nuit était le seul second où mère Saint-Jean comme l'appelaient ses soeurs se retrouvait seule devant son Seigneur. Lorsqu'elle entame ce carnet, sa congrégation n'a que six années d'existence ; mère Saint-Jean a soixante-deux ans, une santé précaire et une vie mouvementée : « Je n'ai plus ce que j'avais autrefois, le charme de l. a. jeunesse qui venait s'ajouter au status surnaturel d'une âme tout ornée de l. a. tendresse divine. Je ne suis plus qu'une petite vieille sans apparence dont le coeur pourtant brule d'un gigantic amour. » Si ce carnet est los angeles prière d'une supérieure générale pour los angeles congrégation qu'elle gouverne, il est aussi celle d'une mère pour ses filles. On y découvre avec admiration les qualities de sainteté d'une religieuse dans l'exercice de ses responsabilités : bonté, largeur de vues, sens du concret, recognize des personnes dans leur diversité et avec leurs fragilités...